Ramené d'Amérique latine, ce haricot est cultivé en Goëlo depuis les années 20 (du 20ème siècle).
D'abord réservé aux jardins familiaux, c'est après la dernière guerre que sa culture maraîchère s'est étendue.
Son aire de production s'étend sur le Goëlo et le Trégor.
Riche en protides pauvre en glucide, il contient du calcium, du potassium, du magnésium et du phosphore.
Il est semé de mars à mai pour des récoltes qui ont lieu de juillet à octobre.
Tout l'été, les "plumeurs de coco" s'afférent pour nous proposer ces belles gousses.
AOC en 1998, il est reconnu AOP depuis 2012.
Sur notre carte, également :
Aussitôt cueilli, aussitôt préparé...
Les gousses doivent être écossées rapidement.
NB : le rendement est d'environ 45%...
Ensuite et selon les quantités, vous pouvez les préparer et les mettre en conserve ou les congeler directement tel quel.
La cuisson ne nécessite pas de trempage.
Démarrez à l'eau froide et compter une bonne trentaine de minutes après le début de l'ébullition. Pas "al dente" mais pas trop cuit. Ils ne sont pas contre une tomate et/ou autres accompagnements...
Certains préconisent le sel en fin de cuisson pour ne pas durcir la peau.
Le coco aime tout le monde.
Chaud, froid ou tiède ; à la tomate, en gratin, en salade ou en purée, il se suffit à lui-même.
Mais il peut tout accompagner : le poisson, les coquillages, le mouton, le porc etc...
Mille et une recettes disponibles sur le web.
Et ici...
On peut même faire un drôle de coco... ci-contre.
La confrérie du coco de Paimpol a été créée en 2000